Il relance alors Forza Italia, qui avait été dissoute dans Le Peuple de la liberté (PdL) en 2009. Le 7 octobre 2009, la Cour constitutionnelle italienne juge anticonstitutionnelle la loi accordant l'immunité à Silvio Berlusconi[143] : en conséquences, le procès « David Mills » reprend le 27 novembre 2009[144] et celui de « Mediaset », le 18 janvier 2010[145]. Pour la troisième fois, Silvio Berlusconi devient président du Conseil italien : chargé par le président de la République, Giorgio Napolitano, de former un gouvernement le 7 mai, il prête serment devant celui-ci avec son gouvernement, au palais du Quirinal, le lendemain. L'ancien président du Conseil italien est reconnu coupable par le tribunal de Milan de fraude fiscale le 26 octobre 2012. Alors que le centre gauche remporte la majorité absolue à la Chambre des députés en raison du mode de scrutin favorisant le parti arrivé en tête, aucune majorité ne se dégage au Sénat, ce qui complique la formation d'un gouvernement et la gouvernance du pays dans un contexte économique difficile. Une motion de censure, déposée par la gauche contre le sous-secrétaire d'État Giacomo Caliendo, accusé de participation à l'organisation secrète P3, est soumise au vote de la Chambre des députés, qui la repousse le 4 août 2010[75]. Jeune et télégénique, il ne parvient cependant pas à faire oublier les divisions de son camp : ainsi, certains dirigeants de la majorité dénoncent un manque de projet et d'équipe[48], et la Sicile passe à droite à la suite de la défection de plusieurs conseillers régionaux de gauche. Quand il quitte le palais Chigi, Silvio Berlusconi affirme aux journalistes qui l'accompagnent qu'il prépare déjà l'opposition au nouveau gouvernement. La juge Cristina Di Censo ordonne le 15 février 2011 le jugement immédiat de Silvio Berlusconi dès le mois d'avril suivant[171]. Silvio Berlusconi se définit comme anticommuniste depuis qu'il affirme avoir été, à l'âge de 11 ans, « agressé par des activistes communistes qui voulaient l'empêcher de coller des affiches »[24]. Pour la presse, la situation est intenable et Silvio Berlusconi n'aura d'autre choix que de demander au président de la République, Giorgio Napolitano, de convoquer des élections anticipées. Alors que sa candidature suscite le scepticisme de ses adversaires[28], Silvio Berlusconi connaît une soudaine hausse de popularité, arrivant en tête des sondages quant aux personnalités que les Italiens souhaitent voir s'installer à la présidence du Conseil[29]. Gianfranco Fini refuse d'abandonner son poste et annonce la création d'un nouveau groupe parlementaire, Futur et liberté pour l'Italie, à la Chambre des députés (34 membres) et au Sénat (10 membres), ce qui prive le PdL de la majorité absolue[73],[74]. En mars 2007, le procureur Piero De Petris requiert une peine de cinq ans d'emprisonnement contre Silvio Berlusconi, mais le 27 avril 2007, une cour d'appel milanaise l'acquitte, confirmant ainsi la relaxe prononcée en première instance, en 2004[148]. symboliques : la recherche d'un « État entreprise » se référant à l'efficacité, à la culture du « faire » et du travail, combinées aux valeurs et à l'éthique catholique, dominante en Italie (famille, travail, questions morales) ; techniques : conquête et exercice du pouvoir inspirées du marketing (, Faux témoignage sur son appartenance à la loge, Terrains Macherio, accusation pour un des deux faux en bilan (loi d'amnistie fiscale de 1992), All Iberian 2, faux en bilan (supprimé grâce à une nouvelle loi sur le faux en bilan, approuvée par le gouvernement Berlusconi), Sme-Ariosto 2, faux en bilan (supprimé grâce à cette même loi), Sme-Ariosto 1, accusation de corruption judiciaire sur la vente de l'Iri (jugement en première instance), Sme-Ariosto 1, corruption judiciaire, deux pots-de-vin au juge Renato Squillante, Terreni Macherio, accusation de détournements de fonds, fraude fiscale, et un des deux faux en bilan, Droits télévisés, faux en bilan, fraude fiscale, détournements de fonds, Bilans Fininvest, faux en bilan et détournements de fonds (supprimé grâce à une nouvelle loi sur le faux en bilan), Holding Fininvest, faux en bilan (supprimé grâce à cette même loi), Entente sur le marché publicitaire entre Rai et Fininvest (non-lieu pour insuffisance de preuves). Face au populisme du Mouvement 5 étoiles et au déclin du bloc de gauche au pouvoir depuis 2013, l'alliance des partis de droite (Forza Italia, Ligue du Nord, Frères d'Italie, Quarto Polo) est donnée en tête des élections[123]. Après la naissance de cet enfant illégitime que l'homme d'affaires reconnaît, Silvio et Carla Berlusconi divorcent. Au terme de onze jours de négociations, la composition du cabinet Berlusconi est dévoilée : sur 25 ministères, Forza Italia se voit attribuer neuf portefeuilles, l'Alliance nationale et la Ligue du Nord en obtiennent cinq chacune, le Centre chrétien-démocrate et l'Union du Centre deux, tandis que deux portefeuilles sont confiés à des personnalités indépendantes. Il est contraint de quitter ses fonctions fin 2011, sur pression des marchés et de chefs d'État, en pleine crise économique nationale et européenne. Berlusconi chiama Lerner e lo insulta insieme agli ospiti della trasmissione che appella come Postribolo Televisivo! Silvio Berlusconi annonce alors un plan de rigueur de 50 000 milliards de lires, qui prévoit en particulier une réforme du système de retraites et dans le même temps, des allègements fiscaux pour les entreprises réinvestissant leurs bénéfices et les artisans. Les révélations sur la vie privée peu reluisante de Silvio Berlusconi, dénoncées par sa femme et reprises par la presse internationale, ont mis en contradiction son discours moraliste avec son comportement personnel. En 1984, en Suisse, Veronica Lario donne naissance à une fille, Barbara. Il abandonne alors son mandat de député européen, qu'il occupe depuis 1999. Da anni il Premier irrompe nelle trasmissioni televisive. Des membres de son entourage ont également été inquiétés, parmi lesquels son frère Paolo et son avocat Cesare Previti. LERNER VS RICCI. En 1965, il épouse Carla Dell'Oglio (née en 1940)[5], originaire de Gênes, avec laquelle il a deux enfants : En 1980, toujours marié, Silvio Berlusconi rencontre l'actrice Veronica Lario[6], avec qui il entretient une liaison. La disparition d'un parti catholique entretenant des liens directs avec l'Église, comme le fut durant un demi-siècle la Démocratie chrétienne, n'a pas entraîné pour le catholicisme italien une sortie de la vie politique. Il conduit une politique de rigueur, critiquée par l'opposition et quelques communistes, dans le but de réintégrer la lire italienne dans le système monétaire européen. Le 18 décembre suivant, il est hospitalisé et opéré dans un hôpital américain, où il se fait poser un stimulateur cardiaque. Il est connu par une majorité de Français depuis « l'affaire de la Cinq ». En mai 2010, le tribunal de Milan ordonne à Silvio Berlusconi de verser à son ancienne épouse une pension de 300 000 € par mois[8],[9]. Le magazine évalue ensuite sa fortune à 6,2 milliards de dollars en 2016 et à 7,9 milliards en 2018[22],[23]. Son père, Luigi Berlusconi (1908-1989), a travaillé la majeure partie de sa vie à la Banque Rasini, passant du rang de simple employé à celui de fondé de pouvoir. Le parquet de Milan demande, le 26 avril 2005, le renvoi de Silvio Berlusconi et de douze autres personnes dans une affaire de droits de retransmission concernant Mediaset, son groupe de télévision. Silvio Berlusconi représente un phénomène original, et même un cas unique, puisqu'il est le seul chef d'entreprise du secteur des médias qui ait accédé, à deux reprises, aux fonctions de Premier ministre dans une grande démocratie. Il est condamné à quatre ans de prison ferme, en première instance, peine aussitôt réduite à un an en application d'une loi d'amnistie[154]. Silvio Berlusconi est élu au Parlement européen et annonce son intention de siéger au sein du groupe PPE[132]. © 2021 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, École à domicile, le Sénat veut revenir à une simple déclaration, Télétravail : plus de contrôles dans les entreprises, Les États-Unis relancent la production de terres rares, Covid-19 : les Franciliens fuient le confinement, Jean Castex vacciné, Allemagne… Le récap’ du 19 mars, Deuxième rixe en Essonne : un mineur mis en examen pour le meurtre d’un collégien, Avant la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan réaffirme son indépendance, Jean-Louis Debré sur les régionales : « On ne confine pas la démocratie », Le MoDem passe à l’offensive sur la proportionnelle, « Plus le temps passe et plus le régime de Vladimir Poutine se durcit », Le Bade-Wurtemberg, cas d’école de la gestion verte en Allemagne, États-Unis : le gouverneur démocrate de l’État de New York sur la sellette, BLOG César : regardez « L’heure de l’ours », très beau film animé sur les relations filiales, Le procès du cardinal Barbarin rebondit devant la Cour de cassation, Pandémie, migrations et liberté religieuse au cœur des discussions des évêques européens, L’Église d’Irlande s’engage dans un « chemin synodal ». C’est lui qui l’a dit en commentant sa victoire lors des élections régionales des 15 et 16 février en Sardaigne. Celui-ci se fait au fil des mois de plus en plus critique vis-à-vis de l'action gouvernementale, dénonçant des prises de position trop proches de celles de la Ligue du Nord, ainsi que l'implication de ministres (obligés de démissionner) et de responsables du PdL dans différentes affaires judiciaires[g],[h]. Le soutien du Parti de la refondation communiste se révèle indispensable à la formation du cabinet Romano Prodi. C'est peut-être le défi le plus important. Il n'était jamais arrivé que la troisième charge de l'État se comporte de façon politique »[72]. Silvio Berlusconi est acquitté des accusations de fraude fiscale lors de l'achat d'une villa, blanchi des accusations de falsifications de bilan et de fraude fiscale lors du rachat de la société de cinéma Médusa, relaxé des accusations de corruption de magistrat dans le procès de l'achat de la maison d'éditions Mondadori, n'est pas condamné dans l'affaire de corruption de la brigade financière et bénéficie d'une prescription du délit de financement illégal du PSI à travers le compte All Iberian, Parmi les ministres contraints à la démission, figure, Lui-même reconnaît avoir pratiqué la blépharoplastie (chirurgie des paupières), Certains de ses propos sont parfois considérés comme des gaffes diplomatiques ou comme des insultes vis-à-vis de certaines catégories sociales (femmes, homosexuels, étrangers). S'affichant comme un grand séducteur[135], il a recours au maquillage et à la médecine esthétique[136] : il bénéficie ainsi d'une rhytidectomie (« lifting ») fin 2003[137], d'une greffe de cheveux à l'été 2004[138], puis aurait multiplié les opérations de chirurgie esthétique[134],[139],[i]. Face au refus de la Ligue du Nord de s'allier avec le PdL tant qu'il se proclame chef de file de la coalition, Silvio Berlusconi renonce à conduire la coalition, déclarant préférer, dans l'hypothèse d'une victoire, la fonction de ministre de l'Économie et des Finances, selon lui plus propre à son « expérience politique ». Le 22 novembre 1994, le président du Conseil, qui préside le sommet mondial de l'ONU contre la criminalité organisée, reçoit un avis d'ouverture d'enquête. La proposition de Berlusconi étant rejetée par Bersani, celui-ci écartant même l'idée d'un governissimo calqué sur les grandes coalitions d'Allemagne, Berlusconi menace le Parti démocrate et ses alliés d'une « opposition féroce » et évoque la possibilité de nouvelles élections générales à la suite de l'élection du nouveau président de la République[106],[107],[108]. Le quotidien espagnol La Vanguardia se demande cependant si Berlusconi est « l'unique coupable de la situation économique et financière désastreuse de l'Italie ». Une autre explication, avancée le soir des élections par Fausto Bertinotti était une prétendue « hégémonie culturelle » de la gauche qui a incité des électeurs de Berlusconi à ne pas se déclarer comme tels lors des sondages. À la Chambre des députés, elle obtient 46,8 % des voix contre 37,5 % pour le centre gauche, ce qui assure à Silvio Berlusconi 344 sièges sur 630. Vous êtes connecté(e) automatiquement pour 24h. Silvio Berlusconi /ˈsilvjo berluˈskoːni/ Écouter, longtemps surnommé il Cavaliere, né le 29 septembre 1936 à Milan, est un homme d'affaires et homme d'État italien, président du Conseil des ministres de 1994 à 1995, de 2001 à 2006 et de 2008 à 2011. Le candidat aux élections de février a déclaré que les «lois raciales représentent la pire faute» du dictateur italien, qui a fait «de bonnes choses dans tant d'autres domaines». Alors qu'il avait annoncé son intention de ne pas se représenter, il annonce contre toute attente, le 8 décembre 2012, qu'il conduira la coalition de centre droit lors des élections générales, dans le but de retrouver la présidence du Conseil[102],[103]. L'hebdomadaire catholique Famiglia cristiana, indépendant de la hiérarchie (NDLR : il appartient au groupe de presse San Paolo, dirigé par des religieux de la congrégation du même nom) mais d'une stricte orthodoxie doctrinale - il avait guerroyé durement contre le centre gauche de Romano Prodi lors de la tentative d'introduction d'un pacs à l'italienne -, a protesté vigoureusement contre le fichage des Roms, relayé par l'épiscopat. Lors des élections régionales de l'année suivante, alors que le temps de parole des personnalités politiques à la télévision est désormais limité, le chef de Forza Italia lance une gigantesque campagne d'affichages[42]. Il possède la villa San Martino à Arcore, près de Milan, et la luxueuse villa Certosa, à Porto Rotondo (Sardaigne), où il accueille plusieurs hommes d'État, dont Vladimir Poutine et Tony Blair[13]. De ce fait, l'Église - et surtout la hiérarchie catholique - est conduite à s'exposer parfois en première ligne pour exprimer et défendre ses positions. Après un nouvel intérim confié à Berlusconi, c'est un ministre technicien, Domenico Siniscalco, qui le remplace. Ce sont évidemment les frasques du chef du gouvernement qui ont fait déborder le vase. Jean-Marc Gonin, « Silvio Berlusconi, le retour (4) ». Il prévoit une « taxe de solidarité » de 5 % sur les revenus supérieurs à 90 000 euros et de 10 % pour ceux supérieurs 150 000 euros, le relèvement du taux d'imposition des revenus financiers de 12,5 à 20 %, de l'âge de la retraite pour les femmes à partir de 2016 et non de 2020 comme prévu initialement, le regroupement des jours fériés pour accroître le nombre des jours ouvrables, ainsi que l'augmentation de la taxation des revenus parlementaires[90]. En 1980, il lance Canale 5, la première chaîne de télévision privée à l’échelle nationale, puis rachète les chaînes Italia 1 au groupe Rusconi (1982) et Rete 4 au groupe Mondadori (1984). S'occupant personnellement de celui-ci, toujours proche des divers entraîneurs (Sacchi, Capello, Ancelotti) et des joueurs (en particulier Paolo Maldini, Andriy Chevtchenko, Kaká, Ronaldinho), il parvient à redresser et moderniser le club, qui connaît ainsi de nombreux succès, dont cinq coupes d'Europe (et trois autres fois en finale). On en est là. Opération Mains propres et lancement de Forza Italia (1993–1994), Premier mandat de président du Conseil des ministres (1994–1995), Chef de l'opposition à la coalition de centre gauche (1995–2001), Deuxième mandat de président du Conseil (2001–2006), Opposant au gouvernement Romano Prodi (2006–2008), Troisième mandat de président du Conseil (2008–2011), Traversée du désert et retour au premier plan (2011–2013), Inéligibilité et refondation de Forza Italia (depuis 2013), « agressé par des activistes communistes qui voulaient l'empêcher de coller des affiches », « J'ai choisi de descendre sur le terrain et de m'occuper de la chose publique. En mars 2005, selon les procureurs Alfredo Robledo et Fabio De Pasquale, Silvio Berlusconi aurait versé, via sa société Fininvest, 600 000 dollars, en 1997, à l’avocat britannique David Mills (époux de Tessa Jowell alors ministre de la Culture britannique), en échange de faux témoignages et de la destruction de documents lors de deux procès intentés contre lui en 1997 et 1998 (affaire dite du « rachat des droits télévision de Mediaset »). À la dernière minute d'un débat télévisé, il propose la suppression totale de la taxe d'habitation. « Je veux que l'Italie soit comme le Milan AC ». En 2012, Forbes le classe sixième homme le plus riche d'Italie et le 169e plus riche au monde, avec des actifs estimés à 5,9 milliards de dollars[21]. La cour de Naples a statué en faveur de la seconde » position[176], condamnant Berlusconi à trois ans de prison. Amateur de musique légère, il apprécie particulièrement les chansons françaises. Celui-ci prête serment le 18 mai 1996, en faisant de l'Europe sa priorité. Avec son ami Fedele Confalonieri, il est dans sa jeunesse animateur et chanteur à bord des paquebots de croisière de la compagnie Costa Croisières (Fedele Confalonieri jouait du piano et Silvio Berlusconi chantait et jouait de la guitare et de la contrebasse). Le 18 juillet 2014, il est acquitté par la cour d'appel de Milan. International; Berlusconi n'a pas dit son dernier mot En annonçant sa prochaine démission, Silvio Berlusconi a piégé l'opposition et il pourrait revenir dans le jeu politique. Mais il nie avoir eu des relations sexuelles avec Ruby, ce que celle-ci confirme, et dénonce des accusations sans « aucun fondement », qui ont pour seul but de l'éliminer de la scène politique alors que sa coalition gouvernementale est affaiblie[170]. Si le député européen n'est plus à présenter, que sait-on de la jeune Marta Fascina ? Le 13 mai, Silvio Berlusconi tient son discours de politique générale, à la Chambre des députés, dans lequel il affirme qu'avec « l'aide de Dieu et d'un peu de chance », l'Italie peut se « relever »[56]. C'est Marcello Dell'Utri le bras droit de Berlusconi qui lui a conseillé de prendre Mangano pour cet emploi,. "Au secours, Berlusconi revient, ressurgit d'entre les morts" Silvio Berlusconi ou l'éternel retour Il soutient la candidature du président du Parlement européen, Antonio Tajani, au palais Chigi[125]. Avec 14 % des voix, Forza Italia arrive finalement derrière la Ligue de Matteo Salvini (17,4 %). Alors que la presse italienne s'interroge sur la possibilité d'une candidature de Berlusconi au palais présidentiel du Quirinal en 2013, il réfute cette idée et annonce son soutien à Gianni Letta pour cette fonction honorifique et respectée[86]. Dans le même temps, il parvient à rallier le parti régionaliste La Ligue du Nord d'Umberto Bossi au sein du Pôle des libertés (circonscriptions du Nord et du Centre de l'Italie), l'Alliance nationale de Gianfranco Fini dans le Pôle du bon gouvernement (circonscriptions du Sud et du Centre) et le Centre chrétien-démocrate. Il passe son enfance au nord-ouest de Milan, d'abord à Saronno[2], ville natale de son père, puis à Lomazzo durant l'occupation allemande alors que son père qui était soldat avait dû se réfugier en Suisse[3]. Il conduit Forza Italia aux élections européennes de 2019[130]. Le fait que Berlusconi et Kadhafi soient indirectement les propriétaires de Quinta n'a jamais été démenti. Le 23 avril 2005 est formé le gouvernement Berlusconi III, qui comprend 25 ministres, 9 sous-ministres et 63 secrétaires et ne présente pas beaucoup de changements, sinon l'arrivée de Giulio Tremonti à la place de Marco Follini au poste de vice-président du Conseil et la création d'un nouveau ministère, sans portefeuille, pour le Développement du Mezzogiorno. Il quitte ses fonctions le 16 novembre 2011, l'économiste Mario Monti lui succédant à la tête d'un gouvernement technique[98]. Le 17 avril, à la suite d'une rencontre avec Pier Luigi Bersani, il annonce son soutien à la candidature à la présidence de la République de l'ancien président du Sénat, Franco Marini, proposé par le centre gauche et présenté par Berlusconi comme un homme « loyal et sérieux ayant su prouver son impartialité »[109],[110]. La gauche et la droite ayant échoué à soutenir un candidat commun, Silvio Berlusconi désigne l'un de ses proches conseillers, Gianni Letta, comme prétendant à la magistrature suprême. Son intérêt pour les livres le conduit, alors qu'il est devenu le principal éditeur italien, à s'occuper personnellement de l'édition de nombreux ouvrages[b]. L'interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans est renvoyée devant la cour d'appel de Milan, qui la fixe finalement à deux ans en mars 2014. Une dizaine de jours plus tard, la direction de l'Union des démocrates chrétiens et du centre demande à ses ministres de quitter le gouvernement et réclame un gouvernement Berlusconi « bis » ; le Nouveau PSI fait de même. Silvio Berlusconi et sa majorité ont très longtemps cohabité sans problème avec une bonne partie des catholiques - qui votaient pour lui - et de l'épiscopat, dans la mesure où il défendait les positions officielles de l'Église catholique sur des sujets sensibles comme l'école, la pilule abortive ou la bioéthique, malgré les réserves que pouvait susciter son affairisme. Ce même 29 juillet, Silvio Berlusconi défère devant la commission de discipline du Peuple de la liberté trois députés proches de Gianfranco Fini, et demande une nouvelle fois à ce dernier de quitter la présidence de la Chambre. Dans le secteur des assurances et des produits financiers, Berlusconi possède les sociétés Mediolanum et Programma Italia. Le 13 mai 2001, la Maison des libertés, qui regroupe Forza Italia, l'Alliance nationale, la Ligue du Nord, le Centre chrétien-démocrate, les Chrétiens démocrates unis et le Nouveau PSI, obtient 368 élus à la Chambre des députés et 176 au Sénat, contre respectivement 246 et 127 pour L'Olivier. Il est élu député européen en 2019. Multipliant les interventions télévisées, il est néanmoins au centre de la campagne, profitant du manque de charisme du chef de la coalition de centre gauche, Pier Luigi Bersani, et de Mario Monti, à la tête d'une coalition centriste. L'insubmersible Silvio Berlusconi a annoncé samedi son énième retour en politique.En France, les éditorialistes se déchaînent déjà, s'alarmant d'un "Au secours, il revient!" Dans le même temps, le Mouvement 5 étoiles de l'humoriste Beppe Grillo effectue une percée avec près de 25 % des voix. Ce dernier, ancien éditeur du quotidien Avanti!, l'organe officiel du Parti socialiste italien, est en septembre 2011 en fuite à l'étranger (Panama) et est recherché par la police[172]. Finalement, l'Unione remporte la Chambre des députés avec une courte avance de seulement 24 000 voix et il faut attendre les votes des Italiens de l'étranger pour lui donner la victoire au Sénat. C'est en 1961 que Silvio Berlusconi entame sa carrière d'entrepreneur dans le domaine du bâtiment et comme promoteur, associé avec Pietro Canali, au sein de la société « Cantieri Riuniti Milanesi Spa ». Il comporte par ailleurs 16 mesures destinées à stimuler la croissance. Avec Michela Brambilla, députée Forza Italia, il lance le Mouvement animaliste, qui vise à défendre les droits des animaux[120].